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s.alloudi
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مُساهمةموضوع: tennis   tennis Icon_minitimeالجمعة 4 يناير 2008 - 6:30

Roger Federer, le meilleur d'entre tous



Federer - Rampe de lancement - AFP
Le Maître du tennis mondial est-il le meilleur joueur de tous les temps ? La question mérite d'être posée.


Incontestable star des années 2000, reconnu par le public, la critique et ses pairs, le Suisse postule à une place au Hall of Fame de Newport. Poursuivant sa marche victorieuse vers les plus grands records de son sport, Federer semble parfaitement capable de dépasser Rod Laver, Bjorn Borg et Pete Sampras au Panthéon du tennis. Portrait d’un Titan.





Grégory JOUIN
Publié le 25/12 à 10:57



Irrégulier...





Par où commencer ? La question demeure lorsqu’on se penche sur le cas Roger Federer. Talent incroyable doté d’une condition physique irréprochable et d’un cerveau au diapason de ses possibilités, le leader du tennis mondial est peut-être le joueur le plus complet de l’histoire. Par sa morphologie, son coup d’oeil et sa coordination, il constitue sans doute le compromis idéal entre puissance, gestuelle et vitesse. Efficace et (très) beau à voir évoluer, Federer manque peut-être –pour les plus difficiles- d’un soupçon de charisme : « trop lisse, trop propre, trop parfait » pour prétendre faire chavirer les cœurs, voilà les quelques reproches adressés à l’Helvète au bandeau.

Pourtant, pour arriver à cette immense confiance en lui, Rodgeur a dû effectuer un vrai travail en profondeur, presque une introspection. Longtemps catalogué comme élément doué mais dilettante, l’enfant de Bâle n’a pas explosé jeune en remportant un tournoi du Grand Chelem précocement, tel un Borg, un Becker ou un Sampras. Il a quasiment dû attendre l’âge de 22 ans pour triompher sur le gazon londonien un fameux dimanche de juillet 2003, contre un Mark Philippoussis qui n’atteindra plus jamais ce niveau. Dans ses premières années sur le circuit ATP, Roger Federer va montrer (peu) et décevoir (pas mal). Successeur désigné de Sampras dès 1998 –tant par le style que par la qualité des coups déployés, le petit Suisse qui monte ne va pas suivre une courbe linéaire.

Spectaculaire par intermittence, brillant uniquement quand il en a envie –c’est du moins l’impression qu’il donne à ceux qui croient en lui, Federer remporte quelques succès mais accumule les désillusions, surtout lors des tournois importants. Sous la férule de Peter Lundgren, obscur joueur suédois des Heighties devenu coach enrobé et débonnaire, le jeune homme va pourtant commencer à mettre de côté ses excès de colère et ses passages à vide pour monter dans la hiérarchie d’un classement dominé par Lleyton Hewitt qui profite alors de la baisse de régime du duo Sampras/Agassi et des égarements du tandem Safin/Kuerten, pas assez régulier.

Les progrès ne tardent pas et les résultats gagnent en crédibilité (quart de finale à Roland-Garros perdu contre Alex Corretja en 2001). L’avenir s’annonce sous de bons hospices même si le meilleur reste à venir.






Puis insatiable





Le vrai tournant se situe à l’été 2003. Sorti dès le premier tour à Roland-Garros pour la seconde année consécutive, Roger Federer n’arrive pas dans les meilleures conditions à Wimbledon. Il réalise pourtant sur le gazon londonien une quinzaine époustouflante, ne concédant qu’un set (à Roddick en demi-finale) et tordant Mark Philippoussis le premier dimanche de juillet. Dominé par sa bête noire de l’époque –David Nalbandian, déjà- en huitièmes de finale de l’US Open, le métronome au bandeau enlève en fin d’année le Masters, son septième tournoi de la saison, en pratiquant un tennis exceptionnel notamment en finale contre Andre Agassi.

Malgré ces résultats très encourageants (il termine juste derrière Roddick au classement ATP de fin d’année), l’Helvète Underground décide de poursuivre l’aventure sans son entraîneur depuis quatre ans, l’homme qui l’a façonné pour le plus haut niveau, le Suédois Peter Lundgren. Bien lui en prend ! 2004 est l’année de la consécration pour Federer qui réussit le premier Petit Chelem depuis Mats Wilander en 1988 : triomphant à Melbourne (contre Safin), Londres (face à Roddick) et New York (où il livre l’un des plus grands matches de sa carrière devant Hewitt), le Bâlois doit néanmoins subir la domination de Guga Kuerten au troisième tour à Paris. Son sacre au Masters lui permet de conclure une année exceptionnelle marquée par 11 titres dont 3 Masters Series.

L’ogre est lancé et rien (ou presque) ne pourra l’arrêter durant les trois saisons suivantes. Brillant et insatiable, Federer enchaine les performances de premier ordre : entre Wimbledon 2003 et Flushing 2007, le Maître du tennis va enchaîner 18 demi-finales consécutives en Grand Chelem. Il égale Bjorn Borg en gagnant cinq fois de suite dans le Temple et manque (de peu) l’occasion de faire de même au Masters (4 sacres en cinq ans) et à l’US Open (4 victoires). Il enlève 11 titres en 2005, 12 ( !) en 2006 et 8 en 2007. En 2005, le Suisse affiche même un taux de réussite insolent (95,3% de succès), ne concédant que 4 défaites.

Seul Paris lui résiste encore, que ce soit Bercy ou Roland-Garros ; La terre battue de la Porte d’Auteuil s’avère fatale à trois reprises consécutives et toujours face au même homme : Rafael Nadal. L’enfant de Manacor empêche l’idole des foules d’entrer dans l’histoire en réalisant le Grand Chelem, exploit jamais égalé depuis Rod Laver (en 1962 et 1969). Federer bute trois fois sur lui et chaque fois en quatre manches, en demie en 2005 et en finale les deux années suivantes. Ces échecs répétés sur la terre ocre restent le dernier obstacle sur la route empruntée par la légende. Car aujourd’hui, Roger Federer peut penser à inscrire son nom au firmament des sportifs.

Il doit tout mettre en œuvre pour battre les ultimes records à sa portée : les 14 tournois majeurs de Pete Sampras, les six années consécutives passées à la tête du tennis mondial, le plus petit nombre de défaites en une saison (3, par John McEnroe en 1984)… Sans oublier la Coupe Davis dont il n’a pour l’instant pas fait sa priorité mais qu’il souhaite offrir à son pays avant la fin de sa carrière. Une carrière qu’il mène parfaitement jusqu’ici, en s’accordant les pauses nécessaires à soigner son physique –très sollicité- et en ne disputant pas trop d’épreuves. Et qu’il imagine très bien s’achever dans l’allégresse par un sacre olympique sur l’herbe de Londres en 2012. Histoire de boucler la boucle.
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